Alors qu’elle aurait acquis un nouveau local pour son siège où un loyer d’un an a d’emblée été versé, l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFFB) aurait accumulé des impayés à son ancien siège de la cité Damas.
Dirigée par N’sitou Mabiala, l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFFB) a acquis son ancien siège de cité Damas sur la base d’un bail de deux ans renouvelable de manière tacite. Au bout de la deuxième année, les responsables de cet établissement public ont décidé de délocaliser les services. En conséquence, ils ont dénoncé le contrat de bail les liant avec leur bailleur. Mais, trois mois d’arriérés (avril-mai-juin) n’ont pas été soldés, de même que les trois mois de caution. En se retirant de la sorte, les responsables de cette structure arguaient de ce que la situation fiscale du bailleur n’était pas au clair. Une assertion démentie par les parents du concerné qui brandissent le contrat de bail stipulant que la TSIL devrait être payée par l’occupant. Des proches du dossier expliquent que des démarches de conciliation ont été menées. En vain.
Les locaux jadis occupés par l’AEAFFB sont actuellement dans un piteux état, alors même que la signalétique de l’agence est toujours présente, notamment sur la façade principale du bâtiment. Or, selon des sources proches du dossier, le contrat de bail précise également que l’occupant doit effectuer les travaux de réfection avant de remettre le bien à son propriétaire. Là encore, rien n’a été fait. Le bailleur, indique la source, voyant également que le contrat de l’AEAFFB avec l’entreprise qui assurait la surveillance était arrivé à terme, a du récupérer ses clés afin de sécuriser les lieux.
Dans ce contexte, des questions fusent : «Comment a-t-on pu évoquer des problèmes de trésorerie alors qu’on est parvenu à payer, d’un seul trait et pour un an, un nouveau loyer à une agence de immobilière ?», «Le directeur général n’a-t-il pas privilégié des relations personnelles par rapport à l’ancien bailleur ?», «Pourquoi n’avoir pas négocié un échelonnement des arriérés dus à l’ancien bailleur laissé en rade ?», «N’est-ce pas simplement de la mauvaise foi ?». Affaire à suivre…