Impulsée par la responsable de la commission du football féminin à la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) Berengère Minang, les journées de réflexion du football féminin organisées sous le patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports du samedi 3 au 4 janvier 2015 à Libreville ont débouché sur 17 recommandations pour l’essor du football féminin gabonais resté longtemps en veilleuse.
« Le développement du football féminin au Gabon, stratégie et plan d’action prioritaire », c’est le thème qui a constitué les journées de réflexion du football féminin organisé au palais du sénat à Libreville par la fédération gabonaise de football (Fégafoot) les 3 et 4 janvier 2015 sous le patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports.
En effet, c’est après la présentation du diagnostic du football féminin gabonais et son historique présenté par les différents intervenants parmi lesquels le président de la Fédération gabonaise de football Pierre Alain Mounguengui que 17 recommandations pour la relance de ce football féminin ont vu le jour avec la participation d’ experts invités parmi lesquels la Sénégalaise Fatou Gaye expert Fifa et ancienne arbitre internationale , Céline Eko responsable de la commission du football féminin au Cameroun et Clémentine Touré entraineur de l’équipe féminine des Eléphants de Côte d’Ivoire.
Selon les conclusions de ces journées il a été demandé aux instances dirigeantes du football au Gabon de restaurer l’organisation des compétitions féminines dans les 9 ligues provinciales, de créer un climat propice pour sa pratique tout en envisageant des dons matériels et financiers en vue d’organiser des tournois de détection, initier des campagnes de sensibilisation pour briser certaines barrières culturelles empêchant la pratique du football chez les filles en plus de la mise en place des moyens pour la vulgarisation du football féminin par les médias privés et public.
En outre, il a été convenu de la signature de conventions de partenariats avec les entités responsables du sport scolaire, universitaire et militaire afin d’encourager la formation des anciennes footballeuses aux métiers d’entraineur, arbitre, dirigeants, kiné …, assurer un équilibre entre les hommes et les femmes dans les instances dirigeantes du football gabonais. De même il conviendrait de veiller à une augmentation du nombre des arbitres féminines et à l’intégration d’un plus grand nombre de femmes dans les staff techniques des clubs et équipes nationales, créer un comité de suivi des recommandations avant leur de les transmettre à la Confédération Africaine de Football (CAF) et à la Fédération Internationale de Football Association (Fifa).
Cependant suite à ses travaux organisés en présence du DTN, l’Espagnol Albert Puig, du président du Comité national olympique gabonais, Léon Louis Folquet une bonne partie des adeptes du football reste sceptique, car initier des journées de réflexion est une chose et la mise en application des résolutions prises en est une autre.