Après le déguerpissement précipité des étudiants résidents de la cité universitaire de l’université Omar Bongo (UOB) le 21 décembre 2014, sur le terrain des travailleurs se mobilisent depuis le 5 janvier pour sécuriser le périmètre afin de décortiquer les bâtiments pour véritablement débuter les travaux dont la fin n’est pas encore connue.
Plusieurs étudiants espéraient reprendre le chemin du campus au moment de la reprise des cours le 5 janvier. Contre toute attente, il n’en sera rien. En effet, si sur le plan académique, les cours n’ont pas débuté, dans la cité, l’heure est au remue-ménage des travailleurs qui vident les pièces encore encombrées des vieux lits et meubles. Selon les informations recueillies auprès d’une source proche du dossier, il est question pour les travaux de refaire la plomberie, les toilettes, les meubles, la peinture de tous les pavillons.
Une initiative louable qui pourrait mettre dans un avenir proche les étudiants résidents dans les meilleures conditions de vie et d’étude. Néanmoins, comme le pensaient certains étudiants sur la décision rectorale du 21 décembre 2014, elle cachait bien cette volonté de vider le campus afin de le réhabiliter. Si l’initiative est bonne, la manière pour y parvenir l’a été moins. Car, de nombreux étudiants se retrouvent toujours sans domicile fixe aujourd’hui.