Libreville – Eloi Nzondo, le Conseiller politique du Président Ali Bongo Ondimba, a lancé le 31 décembre dernier une caravane dénommée « Nouvel an en famille » au quartier Cocotier, dans le 2ème arrondissement de Libreville.
Lancée par le Conseiller politique du Président de la République, Eloi Nzondo, la caravane « Nouvel an en famille » consiste à fêter le nouvel an avec les populations sous forme d’une causerie politique. Un moment d’échanges, de partage et de communion entre l’homme politique et les populations. Le quartier Cocotier, réputé hostile au pouvoir, a marqué la première étape de cette caravane, où les populations ont été sensibilisées sur les notions d’unité et de cohésion nationale.
« Aujourd’hui ce n’est pas un jour de meeting, aujourd’hui le Conseiller Eloi Nzondo qui est votre fils a dit, les papas et les mamans, je suis venu pour que nous fêtions le nouvel an ensemble, contrairement à certains compatriotes qui viennent vous voir seulement quand il s’agit d’une élection », a lancé Patrice Moulengui Mouelet, conseiller du Président de la République.
Le décor étant planté, Eloi Nzondo a livré le message d’amour dans un esprit patriotique. Occasion pour lui de parler aussi de son patron, le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba avant de dénoncer l’instrumentalisation de jeunes par les hommes pilitiques.
« Quand on soutient quelqu’un, quand on aime quelqu’un, on n’a pas à se cacher, on doit montrer à tout le monde que moi je soutiens telle personne. Parce que celui qui se cache n’est pas un homme, celui qui se cache ne t’aime pas, il joue à l’hypocrisie. Moi, je soutiens Ali Bongo Ondimba. Si lui n’a pas eu l’opportunité de venir vers vous, vous expliquer ce qu’il fait, mais moi qui suis à ses cotés, je viens vers vous et discuter avec vous », a déclaré Eloi Nzondo.
Et d’ajouter : « Je reviendrai ici pas pour parler de personne parce que les autres ne m’intéressent pas, sauf Ali Bongo Ondimba. On vous dit quand tu vas quelque part tu dis le nom d’Ali Bongo Ondimba, on va te taper, on va te chasser. Moi je suis à Cocotier, qui m’a tapé, qui m’a chassé, vous m’avez chassé ? Est-ce qu’Ali Bongo Ondimba n’est pas votre fils ? Les autres aussi ne sont pas vos enfants ? Un parent ne peut pas accepter que quelqu’un d’autre tue son enfant, et dans quel but on va faire tuer les enfants des autres du moment où ses propres enfants sont cachés ? On vous dit tenez allez-y casser, casser pour qui ? Parce que quand on va casser qui va reconstruire ? Il ne faut pas qu’on vous exploite, vous les jeunes ».
Au quartier Sotéga, toujours dans le 2ème arrondissement de Libreville, où la caravane s’est dirigée par la suite, la cohésion et la paix étaient aussi au centre des discutions.
Dans un langage franc, Eloi Nzondo, appelé communément l’homme de proximité, a su convaincre ses compatriotes.
« Nous avons écouté ce qu’il nous a dit et le mettrons en pratique. Il est fils de makaya (pauvre) comme nous. Même s’il est monté au sommet, il ne nous a pas oublié, il a toujours partagé le peu qu’il gagne avec nous ».