Le Front de l’opposition pour l’alternance s’est longuement réuni vendredi dernier au siège de l’ex Union nationale pour peaufiner sa stratégie de défense des présumés casseurs du carrefour Rio incarcérés à la prison centrale de Libreville après le meeting interdit du 20 décembre dernier et qui devront être jugés le 5 janvier prochain, a appris Gabonactu.com de source bien informée.
La réunion qui a durée de 10 à 16 heures, s’est tenue au siège de l’ex Union nationale. Elle était présidée par Zacharie Myboto en présence de plusieurs cadres du Front.
Selon une personne bien renseignée, le Front de l’opposition boude le nombre de 37 personnes incarcérées à la prison centrale de Libreville suite aux événements de Rio. Pour cette frange de l’opposition, il y aurait bien plus de personnes interpellées puis écrouées à la prison centrale de Libreville. Il y aurait, après un décompte effectué par eux mêmes, 130 militants ou partisans de l’opposition dans les cellules de « sans famille », selon la source qui a préférée l’anonymat.
La stratégie du Front n’est pas encore connue, mais il semblerait que les dirigeants auraient décidé de prendre un avocat pour défendre toutes ces personnes. Eux-mêmes sont défendus par Me Jean Paul Moumbembé qui a assisté à leur récente convocation à la police judiciaire.
Une autre source a indiquée que les dirigeants du Front marcheront en groupe pour se rendre en palais de justice ce lundi afin d’assister à l’ouverture du procès.
Aucune dirigeant n’a confirmé ni infirmé ces informations.
Le bilan officiel de la manifestation de Rio est d’un mort et d’une centaine d’interpellation dont plusieurs ont été relâchés après enquête. L’opposition parle toujours de six morts.