Libreville (Gabon) - Le procès de 101 personnes arrêtées lors du meeting avorté de l’opposition le 20 décembre dernier s’est ouvert ce lundi au tribunal de première instance de Libreville, en présence de certains leaders du Front uni de l’opposition pour l’alternance et des responsables de la société civile.
Le procès se déroule encore sous haute surveillance policière et les manifestants sont défendus par Me Moubembé commis par les leaders du front uni pour l'alternance et cinq autres avocats cette fois commis par la société civile.
Ces 101 personnes avaient été arrêtées lors des échauffourées ayant opposé manifestants et forces de l'ordre à l'occasion du meeting interdit de l'opposition le 20 décembre 2014.
Selon le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, les accusés ont été trouvés en possession de bidons d'essence, de projectiles et de gourdins.
Par ailleurs, certains parents des manifestants ont déclaré que plusieurs des accusés ont été arrêtés chez eux au moment où ils vaquaient tranquillement à leurs occupations.
Le Front uni de l'opposition pour l'alternance avait appelé à un meeting pour demander le départ du président Ali Bongo Ondimba du pouvoir.
Ce meeting interdit a fait un mort dans le rang des manifestants.