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Gabon : Henri-Claude Oyima classé parmi les 100 personnalités qui ont fait bouger l’Afrique en 2014
Publié le mercredi 31 decembre 2014   |  infosplusgabon.com


Henri-Claude
© Autre presse par DR
Henri-Claude OYIMA, président de la Fondation BGFIBank


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Passionné de banque et de finance, Henri -Claude Oyima, le Président Directeur général du Groupe BGFI n’a cessé de hisser l’institution bancaire sur le plateau de l’excellence depuis plusieurs années. Le banquier a été désigné par la rédaction de Financial Afrik comme faisant partie des 100 personnalités qui ont fait l’actualité économique et financière africaine en 2014.

Le classement a été réalisé avec l’avis des partenaires BGFI Bank et les soutiens techniques. L’idée n’a pas été d’imposer des visages mais de susciter le débat autour des personnes qui ont fait l’actualité de différentes manières, à leur profit ou à leurs dépens suivant dix catégories distinctes.

Premier groupe financier 100% privé de la zone CEMAC, avec un total de bilan à fin 2013, BGFI Bank compte plus de 1 730 collaborateurs répartis dans 10 pays. On retiendra les dates suivantes : 2010 / Ouverture de BGFIBank Madagascar; Création des filiales BGFIBank Gabon, BGFIBank Bénin, BGFIBank République Démocratique du Congo et BGFIBank Cameroun. 2011 / Création de la filiale BGFIBank Côte d'Ivoire. 2012 / Démarrage des activités de BGFIBank Sao Tomé-et-Principe.

Leader sur son marché domestique et en zone CEMAC ( Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), les activités de BGFI se sont étalées dans les pays voisins de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale avant de s’étendre en Afrique de l’Ouest, dans l’Océan Indien et en l’Europe

En 2013, quatrième année de sa stratégie Cap 2015, la BGFI Bank enregistre une baisse de 10% de son résultat net part du groupe à cause notamment de la mauvaise gestion de la filiale du Bénin et du fort recul (-55%) du résultat net de la filiale Equato -Guinéenne et de celui de la RDC (-31%).

Placée sous le signe de la consolidation et de la valorisation des ressources humaines, l’année 2013 a vu une progression, phénoménale, de 23 % de l’encours des crédits alors que les dépôts ont marqué le pas, en repli de 2%.

La banque d’origine gabonaise enregistre parallèlement un statu quo au niveau de son total bilan resté à 3023 milliards de FCFA, soit 4,6 milliards d’euros. L’augmentation du capital de la Holding mère et le lancement d’un emprunt obligataire de 69 milliards de FCFA sont destinés à financer un plan d’expansion qui va de l’Afrique Équatoriale à l’Afrique de l’Ouest avec des implantations qui, à l’instar de la Côte d’Ivoire, n’ont pas encore commencé à dégager du cash. La Banque tire 47% de ses revenus au Gabon et seulement 9% de la zone CEDEAO.

Les analystes du marché qui relèvent une distribution de 8 milliards de FCFA sous forme de dividendes attendent des décisions fortes de la part de Henri Claude Oyima, 57 ans, PDG de BGFI. La levée obligataire va contribuer à améliorer la rentabilité des fonds propres de la part d’une banque qui n’avait pas jusque-là sollicité le marché.

Si le conseil d’administration du 7 mai a donné quitus au management, il ne lui a pas accordé un chèque en blanc. Le traumatisme de la mauvaise gestion de la filiale béninoise est encore dans les esprits.

Parmi les chiffres à surveiller en 2014, il ya le coefficient d’exploitation qui a bondi de 47 % en 2012 à 53% en 2013. La dégradation des comptes est évidente en RDC où la filiale locale a creusé son coefficient d’exploitation passé de 91% à 105%.

Deux bonnes nouvelles cependant à relever au niveau des filiales: le retour de BGFI Bénin en territoire positif ( + 67 millions de FCFA) après une perte abyssale de 18 milliards FCFA en 2013 et le résultat encourageant de la filiale ivoirienne qui enregistre un bénéfice de 129 millions de FCFA au terme de son premier exercice comptable. Nous y reviendrons.

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