Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil, Jean Bedel Moussodou Moundounga est monté au créneau le 26 décembre dernier pour mettre en garde tous ceux qui participent à entretenir la « psychose » dans la capitale économique.
« Si les lois de la République permettent à chaque citoyen de faire de la politique ou du syndicalisme, ces mêmes lois disent que l’exercice de ces droits doit s’accomplir sans pour autant porter atteinte aux droits des autres citoyens qui ne partagent pas les mêmes avis. Notamment que ceux qui veulent se rendre au travail ne doivent subir aucune menace ni entrave de la part des autres », a-t-il déclaré.
La sortie du procureur de la République, qui était à l’occasion accompagné du maire de la ville, Bernard Aperano et des officiers supérieurs et subalternes commandant les unités de police judiciaire, avait pour objectif, également, de rassurer les opérateurs économiques et les populations sur les capacités de l’appareil de l’État à veiller sur leur sécurité.
« Des instructions ont été données à toutes les unités de police judiciaire pour qu’elles quadrillent la ville de Port-Gentil afin de permettre aux populations de vaquer normalement à leurs occupations », a-t-il ajouté avant de marteler en guise de conclusion qu' »il n’y a aucune vacance dans la protection des citoyens et de leurs biens ».
Le procureur de la République de Port-Gentil demande ainsi aux populations et aux opérateurs économiques de dénoncer à la justice tous les auteurs de tracts appelant à la désobéissance civile et à l’insurrection qui sont à l’origine de troubles sur les sites de travail.
