Durant la manifestation de Rio le 20 décembre dernier, de nombreux jeunes militants de l'opposition ont constaté que l'un des leaders, en l'occurrence Jean Ping, s'était protégé à l’aide d'un gilet pare-balles, tandis que les manifestants défilaient sans protection. Un acte largement décrié qui vient remettre en cause les propos de Jean Ping sur sa volonté de "libérer le peuple, même au gré de sa vie".
Jean Ping est-il capable de livrer sa vie pour le bien des populations gabonaises? On serait tenté de répondre par la négative.
En effet, le 20 décembre dernier, lors de la marche du Front uni de l'opposition pour l'alternance (Fuopa), de nombreux manifestants avaient remarqué le gilet pare-balles porté par Jean Ping.
Pendant que de nombreux manifestants faisaient face aux forces de l'ordre et aux bandits qui, profitant de la marche, se sont livrés à des pillages, à des destructions et autres actes de vandalisme, Jean Ping, entouré de ses gardes du corps, portait paisiblement un gilet pare-balles. Alors que dans une interview accordée au journal "La Loupe", il déclarait être prêt à donner sa vie pour libérer le Gabon. Comment compte-t-il se sacrifier, quand il arbore fièrement un gilet pare-balles et un masque pour se protéger?
A l’image des tirailleurs sénégalais lors de la 2nde guerre mondiale, les manifestants du 20 décembre ont-ils fait office de chair à canon au profit des leaders du Fuopa qui s’étaient par la suite réfugiés au sein de l’église Saint Michel de Nkembo lorsque la situation s’est subitement corsée ?
De même, les partisans du Fuopa peuvent-ils compter sur l’appui et le soutien de ses leaders ?