Cinq (05) organes de presse écrite sont mis en demeure depuis le 23 décembre 2014 par le Conseil National de Communication (CNC). Il s’agit de : "Le Temps", "L’union", "L’Aube", "Gabon D’Abord" et "La Nouvelle République". Il leur est reproché de s’être livrés à l’injure et à la calomnie dans certaines de leurs parutions.
Selon le CNC, cette sanction a été basée sur les dispositions des articles 6 et 28 du Code de la communication. Lesquelles dispositions "interdisent, entre autres, l’injure et la calomnie". Outre cette sanction, le CNC a rappelé la possibilité juridique dont dispose à toute personne d’une manière ou d’une diffamée par l’une de desdites parutions ou d’autres. Il s’agit bien entendu l’article 283 à 288 du Code pénal qui rassure toute personne diffamée qu’elle a "la possibilité de saisir les tribunaux en cas de diffamation par voie de presse".
En effet, il s’avère que, selon les responsables du CNC, deux journaux ont traité "François Ondo Edou, Philibert Andzembe et Paulette Missambo de tous les noms d’oiseaux". Il s’agit de l’hebdomadaire "Le Temps" dans son n° 452 du 3 décembre et du quotidien "L’union" dans son billet Makaya n° 11694 du 1er décembre. De la même manière, les sieurs Ali Bongo, Daniel Ona Ondo et Etienne Dieudonné Ngoubou ont subi le même préjudice respectivement de la part de : "L’Aube" n° 52 du 1er décembre et du 15 décembre, "Gabon d’abord" et "La Nouvelle République".... suite de l'article sur Autre presse