Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

France : Le PS invite Ali Bongo à ouvrir le dialogue
Publié le vendredi 26 decembre 2014   |  Gabon News


Le
© Autre presse par DR
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba


 Vos outils




Paris – Le Parti Socialiste (PS, parti au pouvoir en France) a condamné, dans un communiqué que s’est procuré Gabonews.com, les violences du 20 décembre dernier à Libreville, et invite le président gabonais, Ali Bongo Ondimba à ouvrir le dialogue en vue d’apaiser les tensions et exigeant au passage, une enquête transparente pour élucider les circonstances du décès de Bruno Mboulou Beka, étudiant décédé lors des violences de samedi dernier dans la capitale gabonaise.
« Le Parti socialiste déplore ces violences et exprime ses condoléances à la famille du défunt. Il attend de la justice gabonaise une enquête transparente pour clarifier les circonstances de cette mort. Il condamne la décision des autorités gabonaises qui avaient enfreint une liberté fondamentale en interdisant le front uni de l’opposition à manifester », indique le communiqué.

« Le Parti socialiste exprime sa préoccupation face à la montée des tensions politiques et sociales au Gabon et appelle de ses vœux à la désescalade. Il souhaite que le régime du président Ali Bongo Ondimba accepte la demande récurrente et légitime d’instaurer un dialogue politique national afin d’apaiser les tensions, et préparer notamment dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel de 2016 », conclu la même source.

Ce communiqué du parti au pouvoir fait suite à celui du Parti Communiste français (PCF) moins diplomatique, qui fait part de sa grande inquiétude devant les méthodes employées par le régime gabonais. « La répression face aux mouvements de protestation initiés par la société civile, les syndicats et l’opposition politique est inacceptable ». « Le gouvernement de la France doit agir pour empêcher les provocations et violences provenant des autorités gabonaises et permettre la libre expression de l’opposition et de la société civile ».

Jacques Jarele SIKA

 Commentaires