Au regard de la situation politique actuelle, entre un Ali Bongo absorbé par les réformes du pays, et une opposition en tête de laquelle Jean Ping et Zacharie Myboto appellent à un renversement des institutions de la République, ces trois personnalités auraient pu faire l'affiche du célèbre western ''Le Bon, la brute et le truand". Synopsis.
Depuis son élection à la magistrature suprême en 2009, Ali Bongo a engagé le pays dans d'importantes réformes à la fois étatiques et économiques. Assainissements des finances publiques, refonte du code d'exploitation des hydrocarbures, mise en place de politiques sociales, constructions d’infrastructures sanitaires et routières. Tout est mis en œuvre pour conduire le pays vers l'Emergence promise à l'orée 2025. Quitte à pousser la vieille garde vers la sortie à la suite d'un "tsunami administratif" en 2009. Ce, au profit de l'intérêt général et du rétablissement de l'ascenseur social: fin de la géopolitique, du clientélisme et rétablissement de l'effort du travail.
Mais c'était sans compter sur la détermination d'anciens ténors du Parti Démocratique Gabonais (PDG) passés dans l'opposition, mécontents de ne plus bénéficier des prébendes et autres avantages du temps d'Omar Bongo.
L'un d’eux, Jean Ping est devenu l'un de ses plus farouches opposants. L'ancien président de la commission de l'Union Africaine, ancien diplomate représente aujourd'hui l'une des ailes dures du Front Uni qui prône la violence politique pour renverser les institutions de la République.
Depuis sa sortie officielle du PDG, ce dernier, à travers des médias étrangers et nationaux, n'hésite pas à tenir des propos injurieux et haineux envers Ali Bongo et sa famille, des propos de nature à faire basculer le pays dans la xénophobie, le soulèvement. Bref, dans la violence. De diplomate à anarchiste, au siège de l'Union Africaine, dans les chancelleries occidentales et africaines, beaucoup s'étonnent de sa mue...
L'autre tête d'affiche est Zacharie Myboto, tête pensante du PDG du temps du courant des caciques. Cet ancien instituteur à la fortune démesurée met à disposition sa richesse pour financer l'ex Union nationale et le Front uni. Il ne lésine pas pour dépenser la fortune qu'il doit au père pour faire tomber le fils. Ses nombreux patrimoines immobiliers et comptes bancaires dissimulés partout dans le monde, et sans doute provenant de l'argent du contribuable, lui permettent d'entretenir une cour d'opposants et de revanchards résolus à renverser Ali Bongo avant 2016.
Heureusement que la suite de cette histoire, on la connait…