Le défenseur des droits de l'homme, par ailleurs coordonnateur du Réseau national de protection des droits de l'enfant au Gabon (Repeg), Me Ekogha Ndong, a animé, jeudi dernier à l'école publique de Kinguelé, une conférence-débat sur la "présomption d'identité". Cette communication avait deux axes de réflexion.
Pour Ekogha Ndong, il s'est agi, dans un premier temps, d'entretenir l'assistance sur la problématique des enfants apatrides. Un sujet qui suscite actuellement des débats dans notre pays. Surtout au moment où « nous avons 322 enfants qui sont menacés d'être exclus des examens et concours du primaire. Un acte qui constitue pour nous une violation flagrante de leurs droits », a clairement indiqué le conférencier. Avant de rappeler aux uns et aux autres que le droit à l'éducation n'est pas subordonné au droit à l'identité.
La question des violences faites aux enfants, notamment en milieu scolaire, a également été débattue. Sur ce point, il est ressorti que, malgré les nombreuses conventions et traités ratifiés par notre pays sur la protection des droits des mineurs, « les violences résistent ou persistent encore en milieu scolaire, avec les impacts que sont : l'échec scolaire, la délinquance juvénile, les comportements antisociaux, etc. »