La Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) a annoncé, au terme de la réunion de son comité de politique monétaire tenue le 18 décembre à Douala, la révision à la baisse de ses prévisions de croissance pour la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) de 5,7 % à 4,9 % en 2014.
Cette baisse de régime prévue s’explique exclusivement par la chute des cours du pétrole dont cinq des six pays de la région sont producteurs (République du Congo, Gabon, Tchad, Cameroun et Guinée équatoriale).
Pour 2015, la BEAC table sur le maintien d’un taux de croissance réelle autour de 5% grâce au dynamisme du secteur non pétrolier.
Toutefois, de nombreux facteurs de risque pourraient influencer ces perspectives dont une baisse plus prononcée que prévue des cours du pétrole brut, une reprise plus lente dans la zone euro, le ralentissement de la demande des pays émergents, la menace du groupe terroriste Boko Haram à l’extrême-nord du Cameroun et la persistance de la crise centrafricaine.