Le président du conseil politique de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), Victor Missanda a critiqué avec véhémence et qualifié « illégal et irrégulier » mardi à Libreville, le 5ème congrès de cette formation politique organisé du 19 au 20 décembre 2014 qui a porté à la tête de la formation politique Didjob Divungui di Ndingue, ancien vice président de la République passé récemment dans l’opposition.
« Le conseil politique ne se reconnaissant pas dans ce coup de force, déclare nul et de nul effet le congrès organisé les 19 et 20 décembre 2014, parce qu’illégal et entaché de plusieurs irrégularités », a souligné los d’un point de presse M. Missanda.
Le « patriote », appellation des militants du parti, reproche au président intérimaire du parti, Joachim Boussamba Mapaga de convoquer unilatéralement les assises sous pression, violant ainsi les dispositions de l’article 7 de la délibération N°11/CN/BCP/2014MV instituant le directoire intérimaire de l’ADERE restée sans président depuis le décès le 24 janvier 2014 de Dieudonné Pambou.
La délibération stipulait que l’organisation dudit congrès devrait se faire conjointement entre le président par intérim, M. Boussamba Mapaga et lui, M. Missanda, président du conseil politique. Au nombre des irrégularités, le dissident note que certains participants au congrès n’étaient pas des militants de l’ADERE.
Victor Missanda n’a presque rien dit à propos de l’autre congrès organisé le 8 décembre à Port-Gentil. Celui-ci a permis d’élire à la présidence du parti monsieur Florentin Moussavou.
Missanda affirme qu’il ne roule ni pour l’un, ni pour l’autre. Il se défini comme le garant des idéaux du parti.