LIBREVILLE - Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a condamné lundi se qu’il a qualifié de lâche assassinat du jeune Bruno Mboulou Beka lors des ffrontements de samedi derniers entre manifestants proches de l’opposition et les forces de l’ordre, selon un communiqué de la Direction de la communication présidentielle dont l’AGP a reçu copie mardi.
« Samedi après-midi, un de nos compatriotes, comme tant d’autres vaquait à ses occupations, ne sachant pas qu’il rencontrerait la haine, et qu’il serait emporté et arraché à l’affection des siens par une violence aveugle que rien peut justifier », écrit le chef de l’Etat.
Ce soir-là, poursuit le texte, Bruno Beka, notre jeune compatriote, qui avait 30 ans à peine, n’est pas rentré chez lui. Il ne rentrera plus jamais chez lui, a déploré Ali Bongo Ondimba.
Samedi dernier, les leaders du front uni de l’opposition pour l’alternance a bravé l’interdiction de tenir leur meeting au carrefour Rio, un quartier chaud du 3ème arrondissement de Libreville. Des violents affrontements se sont produits entre forces de l’ordre et les manifestants.
Des échauffourées qui se sont soldées par la mort d’un manifestant et d’importants dégâts matériels et plusieurs interpellations.