Au Gabon, le gouvernement et l'opposition ont encore des versions bien différentes à propos des violences qui ont émaillé, samedi 20 décembre, le rassemblement de l'opposition à Libreville. Un rassemblement interdit et dispersé par les forces de sécurité.
Le ministre de l'Intérieur gabonais a convoqué la presse à la mi-journée pour revenir sur les échauffourées qui ont suivi la manifestation de l’opposition à Libreville au carrefour Rio. Il confirme la mort d'un étudiant, indiquant qu'une « enquête a été ouverte ». Guy Bertrand Mapangou a par ailleurs fait état de blessés au sein des forces de l’ordre, d’une centaine d’interpellations, parmi lesquelles celles de « dix ressortissants étrangers ». « Certaines d’entre elles étaient en possession d’armes blanches, de bidons d’essence et d’autres, visiblement, sous l’effet de la drogue », a précisé le ministre de l’Intérieur, appelant les populations au calme.... suite de l'article sur RFI