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Gabon: l’ONU appelle au dialogue après des violences de samedi à Libreville
Publié le lundi 22 decembre 2014   |  Xinhua


Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef du bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale


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Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA, dont le siège est à Libreville), M. Abdoulaye Bathily, condamne les violences survenues lors de la manifestation organisée par l’opposition gabonaise samedi à Libreville.

Dans un communiqué, M. Bathily a exprimé "ses profonds regrets" à la suite du décès d’un manifestant, demandant que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cette perte en vie humaine, ainsi que sur les arrestations survenues lors de la manifestation.

Ce qui s’est passé samedi à Libreville est "le résultat d’une absence de dialogue entre les différents acteurs de la scène politique gabonaise", a déclaré M Bathily.

Il a souhaité, une fois de plus, que l’espace politique soit davantage ouvert pour permettre aux différentes forces politiques de s’exprimer dans un cadre légal et institutionnel.

"Dans ce contexte, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale insiste sur la nécessité urgente d’une concertation entre le Gouvernement et l’opposition pour réfléchir aux voies et moyens de relever les défis qui interpellent les Gabonaises et les Gabonais", indique le communiqué de l’UNOCA.

"Conformément à son mandat, il est disposé à poursuivre ses bons offices pour engager les parties prenantes dans un dialogue inclusif afin de restaurer la paix et d’ouvrir au peuple gabonais les perspectives d’une démocratie durable, condition nécessaire au développement", conclu M. Bathily.

Un mort et de nombreuses arrestations ont été enregistrés lors d’un meeting de l’opposition, interdit par les autorités.

Le meeting est organisée par plusieurs personnalités politiques dont Jean Ping, qui était le ministre des Affaires étrangères et le président de la Commission de l’Union africaine (UA), réunies au sein du Front uni de l’opposition pour l’alternance.



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