Le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billié-By-Nzé a vertement mis en garde au cours de sa conférence de presse hebdomadaire jeudi, l’opposition contre toute tentative visant à déstabiliser les institutions et la bonne marche du pays.
« Le président de la République interpelle l’opinion national et international sur la gravité de ces actes dont la persistance pourrait perturber le bon fonctionnement de notre administration, ralentir notre processus de développement, menacer la paix à laquelle nous sommes tous attachés et la stabilité de nos institutions », a martelé M. Billié-By-Nzé sur les antennes de la télévision nationale (Gabon Télévision).
Selon lui, Ali Bongo Ondimba condamne toute forme de violence et demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, la libre circulation, l’ordre public et le fonctionnement régulier des services de l’Etat.
Le front de l’opposition qui rassemble des personnalités politiques dont l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), passé à l’opposition Jean Ping envisage samedi d’organiser une marche et un meeting dans un quartier populaire de la capitale gabonaise.
« Ces actes sont punis par la loi et les auteurs ainsi que les médias qui en assurent le relais devront répondre devant les juridictions compétences, car force reste à la loi », a stigmatisé, le sémillant porte-parole de la présidence de la République gabonaise.
Depuis quelques jours, le pays enregistre plusieurs grèves, notamment celle du secteur pétrolier qui a sérieusement perturbé les activités sur l’ensemble du territoire national.
Mercredi et jeudi dernier, des échauffourées ont opposé des étudiants de l’Université Omar Bongo et les forces de l’ordre. Une altercation qui s’est soldée par l’incendie de deux voitures et d’une salle de classe au sein du campus universitaire.