Le directeur général de la pêche et de l’aquaculture au ministère gabonais de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire, Yves Armand Emane, a estimé jeudi, que les campagnes d’évaluation des ressources halieutiques, qui ont eu lieu du 9 au 30 mai dernier, dans les eaux maritimes gabonaises visent à apporter une solution aux nombreuses sollicitations des armateurs.
En vue d’assurer une gestion durable et rationnelle de ses ressources halieutiques, le gouvernement gabonais a organisé grâce à l’assistance technique de la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation), cette campagne d’évaluation écosystémique. Elle a été réalisée par le bateau NANSEN dans le cadre du projet EAF NANSEN de la FAO.
Il a aussi expliqué que cet atelier est intervenu dans un contexte marqué par une production mondiale de capture en régression. Et par la recherche de quelques pêcheries encore productives dans le monde.
Comme le recommande les grandes organisations de pêche dans le monde, le Gabon a adopté depuis fin 2012, a-t-il affirmé, une approche de précaution pour prévenir l’effondrement de notre stock en ressources halieutiques. A l’écoute cependant de la population et conscient qu’il ne faut pas s’enfermer éternellement dans un principe de précaution, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a bien voulu lancer cette campagne d’évaluation pour répondre à la sollicitation de nombreux armateurs en vue d’obtenir de nouvelles possibilités de pêche. C’est dans cette optique que cet atelier de restitution a renseigné sur le stock des espèces pélagiques, démersales et en céphalopodes. Cet atelier a donc débouché sur de nouvelles mesures d’aménagement de pêche dans le pays.
Le Dr Gabrielle Bianchi, fonctionnaire supérieure de la FAO à Rome en Italie, du département des pêches et de l’aquaculture, a déclaré que les données de cette campagne peuvent être utilisées dans la planification et l’aménagement de nouvelles zones de pêches dans les eaux maritimes du Gabon.
