Une délégation d'experts du département d'Etat américain conduite par Tawana Davidson a séjourné du 9 au 17 décembre 2014 à Libreville afin de préparer l’édition 2015 du forum de l'African growth and opportunity act (Agoa) qui aura lieu en terre gabonaise en août 2015.
Conformément au principe de l'alternance entre l'Afrique et les Etats-Unis, et qui fait du Gabon le prochain organisateur de l'African growth opportunity act (Agoa) édition 2015, une délégation d'experts du département d'Etat américain a séjourné du 9 au 17 décembre 2014 à Libreville. Cette visite avait pour objectif principal de préparer, avec les autorités gabonaises, cette rencontre consacrée à l'examen de l'accord de libre échange entre les USA et l'Afrique et dont le but est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain suivant les principes de l'économie libérale.
Le Gabon qui a adhéré depuis 2000 à cette dynamique, voit en cette organisation l'occasion de s'enrichir de l'expérience des autres pays dont les produits manufacturés et non manufacturés sont vendus sur le marchés de l'oncle Sam. Mais aussi, de défendre son image devant les investisseurs américains.
Au cours de son séjour au Gabon, la délégation américaine conduite par Tawana Davidson, responsable de la logistique au département d'Etat américain, a visité plusieurs structures d'accueil vers lesquelles seront orientés les 1600 invités attendus dès août 2015 dans la capitale gabonaise.
Cependant, s'il est vrai qu'en terme de structures d'accueil, la délégation américaine a été satisfaite, dans les domaines tels que le transport et la logistique, celui de l'obtention des visas, de la disponibilité du nombre d'hôtels et de la communication, beaucoup reste encore à faire.
La rencontre du Gabon sera de toutes les attentes et devrait notamment s'appesantir, comme lors des éditions précédentes, sur les investissements, la croissance, et le renouvellement de l’Agoa qui doit s'achever en 2015.
En dépit des bonnes prévisions de croissance du Fonds Monétaire International (FMI) qui indiquent que l'Afrique doit enregistrer un taux de croissance de 5% en 2015, les tensions sociales, les guerres et les maladies, dont Ebola qui continue de faire des ravages, ternissent l’image du continent et empêchent les investisseurs américains d'installer leurs entreprises en Afrique.
Le Gabon dont la situation sociopolitique reste stable à ce jour, devrait rebondir sur cet atout pour convaincre les investisseurs américains de faire confiance au pays. Ce qui a été l'objectif premier du ministre du Commerce, Gabriel Tchango lors de la rencontre avec les émissaires américains.
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