Hier, mercredi 17 décembre, l'Université Omar Bongo (UOB) a encore enregistré des actes de violence entre étudiants et forces armées. Selon des sources concordantes, le report de l'audience de Firmin Ollo et Celestin Minto'o, tous deux étudiants incarcérés depuis 4 mois, et l'arrestation au sein du tribunal de Libreville du président de la mutuelle de l'UOB, Nicolas Ondo et d'autres étudiants, seraient la cause de ce nouveau mouvement d’humeur au sein de l’UOB.
Les tensions au sein de l'Université Omar Bongo (UOB) n'en finissent pas. Pour preuve, hier, mercredi 17 décembre, de violents affrontements ont encore soulevé le problème d'insécurité qui règne au sein de cette université déjà depuis de nombreuses années.
Selon des sources, hier, mercredi 17 décembre devait se dérouler le procès de deux étudiants incarcérés depuis bientôt 4 mois. En effet, Firmin Ollo et Célestin Minto'o avaient été arrêtés et mis à la prison centrale et depuis le temps, leur procès ne cesse d'être reporté.
Hier, était une fois de plus la date indiquée pour la tenue de ce procès. Cependant, comme les fois précédentes, il a été reporté. C’est donc ce nouveau report qui a causé la colère des étudiants qui avaient effectué le déplacement pour la circonstance.
Par ailleurs, dans les rangs des étudiants ayant fait le déplacement pour le palais de justice, se trouvait le président de la mutuelle des étudiants de l'UOB, Nicolas Ondo. Ce dernier et certains autres ont été arrêtés, sans explication du motif de leur interpellation. Une situation qui a débouché sur des affrontements entre militaires et étudiants.
Ces violents échanges se sont poursuivis dans l'enceinte de l'UOB, occasionnant d’autres arrestations d'étudiants, affirment certaines sources jointes au téléphone.
« Nous procédions aux inscriptions dans l'amphithéâtre des Lettres modernes, lorsque subitement nous avons entendu des détonations. Puis des bombes lacrymogènes ont été lancées pour nous disperser. Nous craignons le pire avec tout ce qui se vit au sein de l'UOB. Les enseignants n'ont pas encore levé leur mouvement de grève que d'autres événements surgissent déjà, mettant en danger notre année académique », nous a confié une étudiante de l'UOB.
Par ailleurs, selon des étudiants, pour la journée d'aujourd'hui, de nouveaux évènements sont à craindre…
