Libreville - L’apurement des encours auprès des entreprises privées se poursuit comme l’a demandé le Président de la République début novembre. Cette semaine, 155 milliards de FCFA quittent les caisses du Trésor public dans le cadre du règlement de la dette intérieure. VERSEMENT DE 155 MILLIARDS SUPPLEMENTAIRES
Après le paiement de 385,7 milliards pour la période janvier-novembre, cette tranche supplémentaire porte à plus de 540 milliards les versements aux entreprises après analyse et vérification des créances. L’Etat tient plus que jamais ses engagements.
Comme viennent de l’indiquer les analystes du numéro 1 mondial de la notation financière Moody’s, le Gabon bénéficie d’une réputation de « robustesse » de son bilan financier. Dans les faits, en dépit d’un baril de pétrole conjoncturellement bas, la signature Gabon est solide : salaires payés sans délais, P.I.P. versée, croissance des investissements de l’Etat. Dans le cadre de la dette extérieure, déjà très contenue, un nouveau versement vient d’être effectué.
D’ici à fin 2014, le Gouvernement s’est engagé à répondre aux attentes par le traitement définitif des encours sur la dette intérieure. Après le versement d’une nouvelle tranche de 155 milliards de FCFA au terme d’une phase d’expertise comptable très poussée, la politique d’assainissement des comptes publics permet de raisonnablement envisager l’objectif stratégique du paiement des dépenses publiques de fonctionnement à 30 jours et d’investissement à 60 jours.
Après les « dysfonctionnements « relevés par l’audit général de la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques, le lancement de procédures disciplinaires et le blocage des factures frauduleuses, l’Etat peut se consacrer au paiement de la « bonne dépense ».
Au cours des douze derniers mois, par le filtre d’une étude scrupuleuse des créances, l’État a donc réglé aux entreprises quelque 540,7 milliards de FCFA au titre des exercices antérieurs et en cours : 155 milliards cette semaine et 385,7 milliards entre janvier et novembre. Une démarche de bonne gouvernance financière qui a été saluée par la mission du FMI à Libreville.