Libreville, le 16 décembre(NVG)- Depuis quelques jours, la grève de l’Organisation Nationale des Employés du Pétrole, fait des victimes à Libreville. Les rues étaient désertent dans la capitale, certains transporteurs en commun ont parqués leurs véhicules puisque le liquide précieux était introuvable dans les essenciers de la ville.
Daniel Ona Ondo, Premier ministre qui crollait contournée la situation difficile de pénurie n’a pas mesuré certainement pas les conséquences des longues files d’attente dans les stations-services. Un agent d’une société pétrolière affirme que «Nos dirigeants pensent que les menaces, les intimidations et les mensonges suffisent pour faire plier la population. Ils peuvent payer les grands cabinets pour altérer les vraies notations de l’économie, mais pas notre quotidien et la vérité est là il n’y a toujours pas de carburant». Selon certaines informations la société gabonaise de raffinerie (SOGARA) est à l’arrêt depuis le 3 Décembre dernier. Pour pallier la situation le gouvernement aurait fait venir le carburant des pays voisin, la Guinée Equatoriale, Côte-d’Ivoire, d’Angola, voire du Tchad.
Pour l’ONEP «Le pouvoir est dos au mur : les pertes sont énormes, le prix du baril de pétrole est en forte baisse. Les recettes attendues ne seront pas au rendez-vous. L’argent prévu pour le payement de la Prime d’incitation à la performance est en train d’être utilisé pour l’achat de carburant. Il y a des fortes chances que la PIP du quatrième trimestre ne soit pas payée normalement».
Le gouvernement gagnerait à appeler l’ensemble des parties à la table de négociation, afin de trouver une voie de sortie de crise, ceci pour ramener la sérénité dans notre pays qui déjà mal, depuis quelques temps avec des grognes à répétition dans certains secteur clé de notre économie nationale.
