Sous la conduite de la Direction de la communication de la présidence de la République (DCP), une équipe de journalistes a visité, le 15 décembre dernier, les habitations construites par la Société nationale des logements sociaux (SNLS) à Agondjé au nord de Libreville.
Conduite par le directeur général de la SNLS et la responsable de la communication de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), une équipe de journalistes a visité les logements construits en matériaux préfabriqués, désormais à la disposition d’éventuels acquéreurs. Lancé le 8 décembre dernier, ce programme est la deuxième phase d’un processus qui a débuté avec les logements sociaux de Bikélé dénommé «Clos des coquillages». Si la première phase ciblait la classe moyenne, l’on peut relever que la seconde est destinée en priorité aux personnes économiquement faibles dont les revenus mensuels oscillent entre 150.000 et 600.000 francs.
L’on retiendra que la campagne de commercialisation a débuté. «Tous les Gabonais qui n’étaient pas éligibles dans le 1er programme le sont dans celui-ci», a expliqué Paul Mapessi, rappelant que la SNLS propose des habitations en location simple, location-vente et achat. Elle aménage et viabilise également des parcelles destinées à la commercialisation avec titres fonciers. Il est question ici de permettre l’accès à la propriété au plus grand nombre. Car, dans un contexte où le déficit en logements est de l’ordre de 200.000, environ 30% des revenus mensuels des ménages va dans le logement.
La SNLS révèle que le programme «Alhambra», fort de 872 logements, comprend trois principales offres. Il s’agit notamment d’appartements subventionnés d’une à deux chambres en location simple à partir de 35.000 à 45.000 francs par mois pour des personnes ayant des revenus inférieurs à 150.000 francs par mois, de maisons subventionnés de deux à trois chambres en location-vente à partir de 55.000 francs et 75.000 par mois et de duplex non subventionnés de trois chambres à partir de 190.000 par mois pour les salaires dépassant 600.000 francs par mois. Certaines de ces maisons sont proposées sur une durée de 12 ans. Au terme de cette période, l’acquéreur en devient propriétaire. Mais, il est toujours possible d’écourter l’échéance moyennant revalorisation des mensualités.
Les surfaces habitables de ces maisons varient de 90 à 108 m2 et 110 et 114 m2. Paul Mapessi a expliqué que les conditions d’éligibilité à ces logements seront appliquées à tous ceux qui postuleront. Des commissions seront mises en place avec des personnalités venant de différentes administrations et institutions à l’instar du Conseil économique et social et des associations des consommateurs.
Ce nouveau quartier, situé dans la périphérie nord de Libreville, disposera de toutes les commodités nécessaires à la vie de tous les jours. Des espaces collectifs publics (écoles primaires, hôpitaux, commerces…) y seront aménagés. Mieux, des forages ont été construits dans cette zone où une station de traitement des eaux est achevée à 70%. On y attend la construction d’un commissariat.
Cette nouvelle opération de communication visait également à tordre le coup à la rumeur et aux malentendus relatifs aux prix, aux matériaux de construction et au mode d’acquisition des logements. Pourvu qu’elle atteigne son objectif…