Libreville – La cérémonie de présentation de vœux au Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, le 15 janvier 2014, a été l’occasion de passer au peigne fin les différents écueils qui ont émaillé l’efficacité de l’action du gouvernement tout au long de l’année qui vient de s’achever. Parmi lesquels figure entre autre la communication de cet organe de l’exécutif qui se traduit par la difficulté des professionnels des médias à accéder à l’information et donc de rendre compte de la mise en œuvre de la politique du Chef de l’Etat au profit des gabonais.
En effet, l’absence de communication et le refus de certains hauts responsables administratifs, pourtant assermentés, de se mettre à la disposition de la presse, ont constitué un véritable frein pour la lisibilité que devraient avoir les populations en matière d’actions menées en leur faveur. C’est pourquoi, conscient de cette carence et du déficit dont a souffert l’exécutif dans ce volet, Raymond Ndong Sima a tenu à prendre le taureau par les cornes et rappeler les uns et les autres leurs responsabilités.
« Nous avons péché par une communication que nous n’avons pas su ou pu mettre en place et que la presse elle-même n’a pas su mettre en place à travers des émissions formelles dédiées à cet effet. Il me plait de souligner que je me suis toujours prêté, avec diligence, aux interviews demandées par la presse nationale ou internationale, ce qui m’autorise à m’étonner du refus de communiquer dont je fais l’objet », a déclaré Raymond Ndong Sima avant de demander comme pour définitivement mettre un terme à cette situation, aux hommes de medias de dénoncer tous ceux de ces responsables d’administration qui refuseront de se prêter aux questions de la presse.
La prise de position du Premier Ministre face a ce problème récurent qui mine au quotidien le travail des journalistes va semble t-il apporté du dynamisme dans ce volet hautement stratégique de l’action gouvernementale et davantage rendre plus lisible les actions de la future équipe gouvernementale qui s’amène.