Depuis près de deux semaines déjà, les automobilistes gabonais connaissent des difficultés à se ravitailler en gasoil ou essence dans les grandes villes. Cette pénurie qui perdure, ouvre la voie à des pratiques peu orthodoxes pour l’achat de quelques litres de carburant.
La grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) enclenchée il y a plusieurs semaines déjà et dont le ton a été durci le 1 décembre dernier ne finit pas de faire des victimes. Particuliers et entrepreneurs, tous ont du mal à surmonter cette épreuve, avec les files d’attente des véhicules et des bidons. Dans les stations-service, l’heure est désormais à l’adaptation.
Plusieurs pompistes ont opté pour « les combines et l’affinité ». Selon, un usager dans l’attente, « c’est devenu compliqué pour avoir du carburant. Il faut patienter des heures. Il procède maintenant au bouche à oreille. Et quand on a la chance d’avoir la bonne information, on se heurte à la nouvelle politique commerciale. Là, il y a un ami qui a dû payer 30 000 F CFA pour le carburant de 20 000 F CFA. C’est vraiment compliqué actuellement ».
Toutefois, un communiqué émanent de la Primature, et publié dans le quotidien L’union du 12 décembre stipule qu’actuellement, « le Gouvernement et les acteurs de la filière de distribution ne ménagent aucun effort pour organiser un retour à la fluidité habituelle de la livraison des carburants ». Ce même communiqué annonce la fin de la pénurie pour le lundi 15 décembre en fin d’après-midi.