Le cabinet de conseil Control Risks a publié récemment l’édition 2015 de sa carte annuelle des risques sécuritaires et économiques intitulé "le nouveau désordre mondial". Pour la circonstance, le Gabon échappe aux vastes critiques du cabinet avec un risque politique "moyen".
D'après les conclusions de l'édition 2015 de la carte annuelle des risques sécuritaires et économiques intitulé "le nouveau désordre mondial" du cabinet de conseil Control Risks, c'est dans la plupart des pays émergents tels que la Turquie, la Russie, le Brésil, le Mexique, la Chine que les risques politiques pour les entreprises seraient les plus élevés.
Les réglementations défavorables au développement des entreprises, l'insécurité juridique, l'exposition à la corruption, les dangers liés à l'expropriation, à la nationalisation, les sanctions internationales y demeurent les grands défis à surmonter par les entreprises.
Si certains pays d'Afrique s'en sortent plus ou moins bien, d'autres par contre, accumulent les risques politiques liés à la fraude, à la destruction de biens et au vol d'informations. Les crises et autres conflits visibles dans les régions telles que l'Afrique Centrale contribuent à cette réalité.
En dépit de la position peu encourageante de la sous-région, le Gabon, s’en sort plus ou moins bien avec un risque politique pour les entreprises considéré comme "moyen". De quoi comprendre que l'environnement des affaires est propice à l'épanouissement des entreprises dans le pays.
Le Maroc, le Cap-Vert, les Seychelles, la Namibie, Maurice et le Botswana sont les six pays africains qui sortent tête haute de cette étude contrôle avec des "risques politiques bas" pour les entreprises.
Etonnamment, les grandes puissances économiques du continent comme le Nigeria, l'Afrique du Sud, demeurent dans les catégories les plus à risque.