Une somme de 40 millions de francs aurait disparu à l’Assemblée nationale. Elle aurait servi à «faire de la fausse monnaie».
L’affaire est l’une des plus cocasses auxquelles l’Assemblée nationale ait été mêlée depuis plusieurs années. Bien qu’aucun responsable n’ait, jusque-là, daigné répondre ouvertement aux nombreuses rumeurs et allégations qui entachent la réputation de l’institution, elle défraie la chronique. Selon l’hebdomadaire Faits Divers (n°45), qui dit s’appuyer sur «des informations concordantes», vraisemblablement issues d’agents de la cette administration, «un réseau de faux-monnayeurs» sévirait à l’Assemblée nationale. Impensable ! Pourtant, notre confrère y croit dur comme fer.
A cet effet, rapporte-t-il, «il y a quelques mois, une somme de 40 millions de francs disparaissait» dans les caisses de «la maison du peuple». Objectif de cette mystérieuse disparition que les responsables de l’institution parlementaire s’étaient bien gardés de divulguer ? Dupliquer la précieuse manne. En clair, il s’agissait de «faire de la fausse monnaie». Cet acte qui relève d’un culot extraordinaire serait le fait de l’une des comptables. En dépit du fait que la présumée coupable demeure injoignable depuis la publication de cette information, il se dit qu’elle serait tout de même passée aux aveux, craignant que l’affaire ne s’ébruite. Mal lui en a pris. «Dans ses explications, Stéphanie Ndama a reconnue avoir été «roulée dans la farine» en tentant de multiplier ladite somme, avant de restituer le magot emprunté», rapporte le titre qui croit savoir que «l’affaire a été réglée en famille», craignant visiblement qu’une enquête aux conséquences désastreuses ne vienne entamer la quiétude du président de l’institution.