Depuis deux jours, les communications sont en discussions au Stade de l’Amitié d’Angondjé, à la faveur des états généraux de la communication. Les travaux étaient présider à l’ouverture par Ali Bongo Ondimba, Président de la République. Les assisses de Libreville, voie la participation de plusieurs venus de l’étranger et certains du Gabon. Selon Ali Bongo Ondimba les «réflexions vont être d’autant plus importantes que les présents états généraux se tiennent au moment où le secteur de la communication est partout en pleine mutation». Ali Bongo a également rappelé que ce secteur se trouve au confluent de bien des évolutions technologiques qui exigent l’adaptation aux nouveaux corps de métiers ainsi créés.
Ali Bongo note que la qualité des titres de presse laisse encore de grosses marges de progression que l’on doit «absolument et immédiatement combler si nous voulons rivaliser avec les titres du continent». Il a ainsi exhorté les participants à faire davantage pour trouver les mécanismes et ressorts nécessaires afin que le Gabon puisse enfin disposer d’une presse libre et de qualité.
«Une presse qui ferait véritablement partie des critères d’évaluation du dynamisme de notre démocratie», un peu plus loin dans son discours, Ali Bongo Ondimba précise que «la perte de qualité de nos titres, le manque d’attrait des programmes de télévision et de radio, le manque de professionnalisme des éditions d’information ont pour conséquence immédiate la désaffection des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs». «Le fait que les grands diffuseurs internationaux gagnent d’importantes parts de marché sur le continent montre bien que nos populations ont besoin de produits de qualité et qu’elles sont prêts à payer un peu plus cher si ce faisant, cette attente d’une meilleure qualité est satisfaite».
Les états généraux de la communication, le deuxième du genre de notre pays, doit permettre de tracer une nouvelle ligne de conduite de notre métier. Les recommandations vivement attendus et que les résolutions s’appliquent rapidement pour la bonne marche de notre métier.