Paris – Le ministre gabonais de l’Agriculture, Luc Oyoubi, de passage à Paris, a tenté de convaincre les gabonais de France, sur la filiation du président gabonais, Ali Bongo Ondimba traité ces derniers temps de « sans papier » par l’opposition gabonaise de plus en plus offensive depuis la création, par une quinzaine de leaders politiques, du Front de l’opposition pour l’alternance démocratique (FOPA).
« C’est la dispersion que l’on veut imposer aux gabonais avec ce faux débat sur la filiation de notre président de la République. Ne pouvant l’attaquer sur son bilan, ceux qui veulent le pouvoir à tout prix sont prêts à saisir de raisons on ne peut plus fallacieuses pour appeler à une insurrection. Mais les gabonais ne sont pas dupes », a déclaré le ministre gabonais de l’Agriculture, Luc Oyoubi, lors d’un atelier à Paris sur la mobilisation à l’endroit des membres de l’Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais (UFPDG) France et de ses coordinations régionales.
Luc Oyoubi a rappelé que de tous les enfants du défunt président, Omar Bongo Ondimba, seuls deux ont été introduits en politique et sur les deux, Ali Bongo est celui qui a été le plus responsabilisé du vivant de leur père. D’abord par les portefeuilles ministériels qui lui ont été confiés, parmi lesquels le stratégique ministère de la Défense, et par le poste de Député de Bongoville qu’il a occupé jusqu’à son accession à la magistrature suprême en 2009.
« Le président de la République est en train de mettre en œuvre le programme de société pour lequel il a été élu et le Plan Stratégique Gabon Emergent. Restons mobilisés », a conclu le ministre de l’Agriculture et membre du Bureau politique du parti au pouvoir (PDG).
On rappelle que l’acte de naissance tant demandé du président gabonais, Ali Bongo Ondimba a enfin été rendu public récemment par le quotidien français Le Monde. Ce document attestait « qu’Ali Bongo est le fils naturel de son père Omar. Les deux hommes ont changé de prénom lors de leur conversion à l’islam ».