C’est sous ce thème que s’est ouvert au stade de l’amitié sino-gabonaise à Akanda, les Etats Généraux de la Communication (EGC). Prévue se tenir du 10 au 12 décembre, cette rencontre se présente comme le lieu indiqué pour traiter des difficultés liées à la bonne marche du secteur, avant la migration du Gabon vers le tout numérique.
Sous les instructions du président de la République, le Ministère de la Communication, des Relations avec les Institutions constitutionnelles organise les premiers états généraux du secteur. Les différents participants, selon l’esprit de ces travaux, doivent exposer les problèmes liés à leurs activités et proposer des solutions concrètes au Gouvernement afin de retrouver la sérénité. Précédés d’un comité stratégique qui avait pour mission d’encadrer les échanges, les travaux tourneront autour de quatre axes importants, à savoir le cadre institutionnel, législatif et réglementaire ; les contenus et les supports ; le renforcement des capacités et formation et enfin le financement et viabilité.
Ainsi, au terme des travaux, des recommandations seront amendées en vue de servir de feuille de route pour la redynamisation des entreprises de presse afin qu’elles s’approprient également les enjeux de l’économie numérique. Et, vu la situation actuelle d’exercice de certains médias et groupes de communication, on peut s’attendre à l’adoption d’un projet de loi relatif à l’exercice de la liberté de communication au Gabon, ou à l’initiation d’une loi de portée générale sur l’exercice des métiers de la communication, entrepreneuriat médiatique et l’organisation du marché de l’information, des industries de l’imaginaire et des industries culturelles. Et afin de sortir le journaliste gabonais d’une mendicité qui ne dit pas son nom, suite aux salaires souvent précaires, les participants ne manqueront pas de plaider pour un statut particulier du journaliste gabonais.