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Les droits de l’homme à l’honneur
Publié le jeudi 11 decembre 2014   |  Gabon News


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Les droits de l’homme à l’honneur


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La commémoration de la journée internationale des droits de l’homme donne l’occasion à la voix des oubliés d’aller davantage vers les jeunes scolarisés afin de les décourager dans la tentative de commettre des impaires, rapporte notre correspondant.

Port-Gentil, le 10 Décembre 2014 (Gabonews) : Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait la journée internationale des droits de l’homme par la Déclaration universelle.

Depuis lors, les associations de défense des libertés se créent. Au Gabon notamment à Port-Gentil, une avocate de profession, Maitre Solange Yenou, après avoir constaté les conditions exécrables du milieu carcéral gabonais et, surtout les situations de non-respect des dispositions juridiques des délais de détention préventive, a partagé l’idée avec des gens de tous corps de métiers, de mettre en place une ONG défendant ce type de prévenu.

Donc, depuis 2012, la Voix des oubliés sillonne le Gabon pour se rendre compte de la situation de dépassement des délais de prévention. Et, aussi de s’enquérir de l’état des prisons gabonaises. Annexée à cette activité, la sensibilisation en milieu scolaire. Dans son programme annuel de travail, l’ONG la voix des oubliés fait le tour de certains établissements scolaires, « Cette approche nous permet de prévenir les élèves sur quelques dérapages à éviter » explique la présidente de l’ONG, Me Solange Yenou. Cette tournée constitue des journées de sensibilisation et de mobilisation des élèves pour les droits de l’homme.

Les échanges avec ces derniers sont autour des infractions, le plus souvent, commises par eux, à savoir : les violences ou maltraitance envers les camarades punies par les articles 230, 232 du code pénal, l’usage du chanvre indien (article 208 alinéa 3 du code pénal), les viols sur mineure de moins de 15 ans (article 256 du code précité) autre sujet abordé avec les élèves dans le cadre de cette prévention, c’est la problématique de l’avortement clandestin dont l’article 245 prévoit des sanctions d’emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 24000 à 240000 frs CFA, entre autres. « La loi est mauvaise » s’est exclamé Davi B, un élève. Pour sa part, un responsable admiratif dans un lycée a estimé que l’éducation aux droits de l’homme contribue à aller vers une justice sociale. Les membres de la voix des oubliés touchent les élèves de plus d’une dizaine de collèges et lycées de Port-Gentil en une journée quelques semaines après avoir rencontré ceux des communes de Lambaréné et de Mouila.

Danny Kouélé Tolé

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