Conformement au calendrier électoral arrêté par les instances compétentes, la campagne électorale en vue des élections sénatoriales du samedi 13 décembre prochain est ouverte depuis hier à minuit.
Cela pour prendre fin demain vendredi à minuit. L'événement a d'ailleurs fait l'objet d'une allocution de circonstance de la part du président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap), René Aboghe Ella.
Ce sur quoi s'accordent aujourd'hui les observateurs et autres analystes politiques, c'est que ce scrutin, ou tout au moins cette campagne, ne suscite pas une adhésion populaire. Loin s'en faut. Tout se passe presque dans l'indifférence, traduisant un manque d'intérêt de cette échéance électorale chez les populations. Aussi bien dans la capitale qu'à l'intérieur du pays. Ce qui tranche avec l'engouement observé lors des autres élections (présidentielles, législatives et locales)...
Loin de traduire une certain dégoût des citoyens pour la chose politique, le peu d'engouement, voire l'indifférence observée depuis l'ouverture de la campagne électorale peut s'expliquer par le caractère particulier du scrutin.