La capitale gabonaise est l’une des villes les plus chères du monde pour les expatriés, mais aussi celle qui offre les meilleurs salaires pour les travailleurs étrangers, révèle l’étude du cabinet britannique Mercer Human Consulting.
Valse des étiquettes dans les magasins, explosion du prix du loyer et du transport, loisirs à prix d’or… Libreville est-elle devenue invivable ?
D’après la dernière étude du cabinet britannique Mercer Human Consulting, la capitale gabonaise est la 4e ville la plus chère d’Afrique et la 19e mondiale pour les expatriés. Libreville est devenue plus chère que des villes comme Paris, Milan ou Rome.
L’étude du cabinet britannique qui couvre 211 villes des cinq continents, prend pour référence la ville de New York et se fonde sur le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.
Dans le classement 2014, Libreville a gagné deux places supplémentaires par rapport à 2013, où elle se positionnait au 21e rang mondial et au 5e africain. Confirmant ainsi les tensions inflationnistes qui gagnent le pays et qui fragilisent le pouvoir d’achat des ménages.
Au niveau continental, Luanda demeure la ville la plus chère d’Afrique devant N’Djaména (2e), Victoria (3e), Libreville (4e), Kinshasa (5e), Lagos (6e), Brazzaville (7e), Bamako (8e), Conakry (9e) et Dakar (10e).