Le ministre délégué de la santé, Sidibé Youssoufou, a procédé mardi à, Libreville, à l’ouverture des travaux de l’atelier de validation de la politique nationale de transfusion sanguine, organisé conjointement par le gouvernement gabonais et l’organisation mondiale de la santé (OMS).
Ces assises qui se tiennent après la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le sida prendront fin ce mercredi et permettront au Gabon de se doter officiellement, et cela pour la première fois d’une politique nationale de transfusion sanguine. La portée en matière de santé publique est indéniable.
‘’L’enjeu de notre politique de transfusion sanguine est donc de rendre disponible et accessible financièrement du sang sécurisé sur l’ensemble du territoire nationale. Rendre le sang disponible suppose que nous l’avons collecté. Les services de santé sont tenus responsables de la sécurité des proches de sang mais la politique de transfusion sanguine engage les pouvoirs publics. Il s’agit pour l’OMS d’une question éthique de grande importance que d’insister sur les donneurs volontaires non rémunérés. Il ne saurait être question d’un commerce car des dérapages ont été constatés dans d’autres lieux’’, a expliqué le représentant de l’OMS au Gabon, Boureima Hama Sambo.
‘’Le gouvernement gabonais appuie cette initiative louable et salutaire. Nous aurons bientôt huit centres de transfusion sanguine au Gabon. L’Etat gabonais remercie énormément l’organisation mondiale de la santé (OMS), pour les efforts fournis à l’endroit du gouvernement’’, a déclaré pour sa part le ministre délégué à la santé, Sidibé Youssoufou.
Selon des sources officielles, les services de santé de par le monde font face chaque année à un besoin de plus en plus important en sang sécurisé pour faire face aux multiples indications médicales de la transfusion sanguine. Les hémorragies de la délivrance au Gabon sont la première cause des décès maternels avec près de 40% de l’ensemble des décès des mères. Le paludisme qui est la première cause de mortalité et de mobilité chez les enfants de moins de cinq ans est responsable des anémies graves nécessitant la transfusion de sang chez les enfants.
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