La Tropicale Amissa Bongo grouille de monde, tous aussi intéressants les uns que les autres. Petite collection de ces rencontres furtives.
RFI sur le fil : Farid Achache, raconte la Tropicale Amissa Bongo tous les jours sur le site RFI, avec une prose un tantinet romancée, censée «donner l’envie aux gens de s’intéresser au cyclisme africain». Pour lui le niveau du cyclisme africain «est très relevé. Très honnêtement, je suis épaté par les coureurs africains qui, franchement, sont à la hauteur. Aujourd’hui, la 1ère heure c’était 45 km de moyenne et pratiquement personne n’a été lâché. Il y a quelques années, on n’aurait pas vu ça.» Pour l’avenir, Farid Achache voit «des Erythréens au Tour de France. Berhane est quelqu’un de très impressionnant. »
L’homme à la Harley-Davidson : Dominique Boury est régulateur sur la Tropicale. Son travail est d’assurer la sécurité devant, trier les véhicules qui n’ont rien à faire là et veiller au placement des véhiculer dans l’ordre normal de l’avancement de la course, mais aussi veiller dans une certaine mesure aux règles de la course. Voilà pour l’homme à la mythique moto américaine.
Le dernier Kango de Gene : Jean-René Bernaudeau, coach du team Europcar, estime que son équipe «assume bien son rôle puisqu’elle est en tête du classement par équipes. Maintenant, on cherche une victoire d’étape. Il y a un gros plateau avec de bonnes équipes, espagnoles notamment avec Caja Rural, et l’équipe Cofidis. Donc, aujourd’hui on se bat bien et on n’a pas fini, on a encore beaucoup d’espoir. Aujourd’hui on est déçus de n’avoir pas gagné l’étape mais Yohann Gene n’avait pas la pêche de l’année dernière. C’est ça qui est dommage». Leader de son équipe, le poulain de Bernaudeau avait pour leader Bryan Naulleau qui a tenté de partir «mais Yohann Gene n’avait pas les jambes de l’année dernière et ça fait partie du sport». Pour Port-Gentil Bernadeau assure «qu’il n’y a pas grand chose à espérer» mais «dimanche, le circuit est difficile donc on espère.»