Soucieuse de la qualité des équipements des communications électroniques sur le territoire national, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) procède depuis le 4 décembre à une mission de contrôle dans la capitale économique.
Dans un communiqué daté du 1er décembre dernier, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) rappelle aux exploitants et vendeurs que l’établissement des stations radioélectriques (VSAT, faisceaux hertziens, boucle locale radio, etc.) et la vente des équipements des communications électroniques sont soumis à son autorisation et à une homologation préalable, conformément aux dispositions de la loi 005/2001 portant réglementation du secteur des télécommunications en République gabonaise.
Dans le cadre de sa mission technique, l’Arcep délivre, en effet, les accords préalables aux exploitants des réseaux ouverts au public dûment autorisés par les textes en vigueur, nécessaires à l’exercice de leur droit de passage dans le domaine public et des servitudes sur les propriétés privées. Elle veille également à l’accomplissement, par les opérateurs, des formalités relatives à l’obtention des autorisations ou déclarations liées à l’exercice des activités du secteur et recueille toutes les informations utiles relatives aux activités des opérateurs aux fins de régulation. C’est dans ce sens que l’Arcep a lancé, depuis le 4 décembre, ce jusqu’au 14 du même mois, «une campagne de contrôle des cybercafés, cabines publiques, points phones, vendeurs d’équipements de télécommunications et stations VSAT à Port-Gentil et ses environs», indique son directeur général. A ce titre, Lin Mombo invite «les exploitants et vendeurs sont tenus de faciliter l’accès à leurs équipements aux agents contrôleurs et de répondre à toutes les questions visant le contrôle de conformité des documents relatifs à la régularité de leur activité».
Pour rappel, l’Arcep a pour mission d’émettre des avis sur toutes questions du secteur des communications électroniques et des postes ; assister les ministères responsables dans l’exercice de leurs pouvoirs de tutelle sur les services publics personnalisés opérant dans le secteur des communications électroniques et des postes.