En réaction au communiqué de l'Agence de notation internationale FitchRatings, sur la note souveraine de l'État, qualifiée de "perspective négative", le ministre de l’Économie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, Régis Immongault, a réagi en donnant des assurances quant à la solidité de l'économie gabonaise.
Le Comité de notation de l’agence FitchRatings, réuni le 5 décembre 2014 pour se prononcer sur la revue intérimaire de la note souveraine de la République gabonaise, a décidé de confirmer la notation BB- du pays, mais de l’assortir d’une « perspective négative ».
Cette perspective négative se fonde sur les éléments suivants : la baisse des prix du pétrole et de la production, qui conduit à anticiper une baisse des revenus pétroliers de 20 % en 2015 après une baisse de 10 % en 2014, et l’absence d’un fonds pétrolier de réserve, permettant de maintenir la dépense budgétaire sans risquer de faire apparaître un déficit important.
L'agence Fitch estime que les autorités gabonaises ne disposent que d’une marge de manœuvre limitée pour ajuster la dépense budgétaire. Elle considère que l’État n’arrivera pas à comprimer aussi drastiquement que prévu l’enveloppe des investissements publics.