La capitale gagne deux places supplémentaires et brigue la 3e place en Afrique dans le nouveau classement des métropoles où s’expatrier coûte le plus cher, réalisé par le cabinet britannique Mercer.
La cherté de la vie à Libreville est plus qu’une réalité perceptible même par les expatriés et les cabinets d’étude étrangers qui pourtant ne devraient pas la ressentir. Les choses semblent, en effet, aller de mal en pis pour le panier de la ménagère qui reste confronté à une flambée des prix dans cette ville où les biens de consommation sont pour la plupart importés.
Dans le classement 2014, la ville a gagné deux places supplémentaires. Désormais, elle se classe 19e par rapport à 2013 où elle se positionnait au 21e rang mondial et 4e africain. Si au niveau continental, Libreville semble moins chère que Luanda, 1ère ville la plus chère du monde suivi de N’djamena, il n’en demeure pas moins qu’elle est plus onéreuse que bien d’autres villes africaines à l’instar de Kinshasa (20e), Bamako (29e), Conakry (34e) ou d’Europe, telles que Paris (27e), Milan (30e), Rome (31e).
Cette étude, qui couvre quelque 211 villes des cinq continents, prend pour référence la ville de New York et se fonde sur le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement et de divertissement, qui constitue «souvent la dépense la plus importante pour les expatriés». Elle est conçue pour aider les entreprises multinationales et les gouvernements à établir les allocations qu’ils versent aux salariés expatriés. New York est utilisée comme ville de référence, et toutes les villes sont comparées à elle. Les effets de change sont mesurés par rapport au dollar américain.