Si les 2 parties font mine d’entretenir une relation apaisée, tout porte à croire que l’entente entre Ali Bongo et Pascaline Mferri, n’existe que de façade. En témoigne la récente perquisition chez la notaire de la sœur aînée du président de la République.
La succession d’Omar Bongo Ondimba semble être au centre d’une querelle familiale. Entre Ali Bongo qui réclame vivement sa part depuis le décès en 2009 du patriarche, et Pascaline Mferri Bongo les choses semblent aller de mal en pis. A en croire le confidentiel «La lettre du continent», l’intrusion dans les dossiers de la notaire de l’aînée de la fratrie n’est pas anodine. La récente perquisition du cabinet de la notaire qui, on en doute, gère une grande partie du patrimoine d’Omar Bongo Ondimba, aurait été «opérée par le régime de Libreville». Ali Bongo aurait-il oublié aussi vite le soutien que peut représenter sa sœur aînée dans la polémique actuelle sur sa filiation ? Pour le confidentiel, cela ne fait aucun doute : Ali Bongo veut sa part, un point c’est tout ! Dès lors, une «guerre d’influence» se serait engagée entre sa sœur et lui. Et la perquisition initiée «sur instruction du cabinet présidentiel et de Claude Dumont Beghi, avocate du chef de l’Etat», chez Lydie Relongoué-Bevigna le 24 novembre dernier par l’huissier de justice Mohamed Mhintcho Soufiano, le démontre à suffisance. Sinon, comment comprendre le contraire ?
Aussi, la perquisition qui s’est faite en l’absence de la notaire qui était en déplacement professionnel à Paris et sans le consentement de la Chambre des notaires ni du procureur de la République, aurait permis à Mohamed Mhintcho Soufiano d’entrer en possession de plusieurs documents et archives, qui lui permettront de dessaisir Lydie Relongoué-Bevigna du dossier jugé «ultra-sensible», croit savoir la source selon laquelle elle serait soupçonnée par Ali Bongo de «privilégier sa sœur au détriment de ses propres intérêts». Sollicitée, la notaire visée s’est refusée à toute déclaration, disant attendre l’issue des procédures engagées auprès de la Chambre des notaires et de l’Union internationale du notariat. Affaire à suivre donc !