Problèmes de renouvellement de passeport, d'accès à la carte de séjour, de réception d’une aide financière provenant de leurs parents, difficultés d'accès aux stages, les étudiants gabonais, lassés de la situation qu’ils vivent depuis sept mois, en appellent à l'intervention des autorités publiques.
Visiblement dépassés par la situation à laquelle ils font face depuis plusieurs mois, un étudiant gabonais au Maroc, s'est confié, au nom de ses pairs, à la rédaction de Gaboneco.com.
Selon cette source, les étudiants gabonais au Maroc seraient complètement livrés à eux-mêmes et abandonnés par le gouvernement gabonais à qui ils adressent un cri de détresse pour témoigner de leur situation afin qu'une solution soit trouvée urgemment.
Les problèmes de renouvellement de passeports, de cartes de séjour qui occasionnent la difficulté d'accès aux stages pour parachever leurs études ou formation ; les difficultés pour percevoir l'allocation financière envoyée par leurs parents depuis le Gabon, sont autant de problèmes qui minent le quotidien des Gabonais au Maroc et pénalisent leurs études.
« Les étudiants sont confrontés à divers problèmes et ne peuvent recevoir de transferts d'argent provenant de leurs parents. Plusieurs de mes compatriotes sont devenus des clandestins. Ils ne peuvent même plus circuler librement. Le ministre des Gabonais de l'étranger était pourtant là il y a quatre mois, mais on n’a toujours pas de suite favorable ».
(…) « Une équipe du Cedoc aurait dû être déployée depuis le mois de mai pour le renouvellement des passeports, mais nous n’avons toujours pas de nouvelles », souligne cet étudiant en détresse.
Leur souhait est que l'Etat gabonais dépêche des agents pour régulariser leur situation et leur permettre de poursuivre leurs études sans problèmes.
« On souhaite seulement que l'Etat gabonais nous envoie, ne serait-ce que deux agents pour nous faire enrôler. Juste deux ».
L'invitation est donc adressée à l'Etat gabonais afin que celui-ci prenne ses responsabilités face à cette situation plus qu’urgente.