Dans un entretien accordé au journal "La Loupe", Jean Ping, le nouvel homme fort de l'opposition est revenu sur de vieilles révélations selon lesquelles Paul Mba Abessolo aurait gagné l'élection présidentielle de 1993. Du déjà entendu que cet ancien du Parti Démocratique Gabonais vient aujourd’hui “dénoncer”, après avoir largement profiter des avantages liés à cette “usurpation”.
mesure que le temps passe, Jean Ping ne cesse de révéler petit à petit son vrai visage. Celui de l’homme qui se tait tant que ses intérêts sont assures.
Après avoir retourné, sans aucune honte, sa veste en quittant le PDG parce que ses intérêts n’y étaient plus assurés, voilà qu’il se met aujourd’hui à cracher sur la tombe de l’homme qui a fait de lui, ce qu’il a été de nombreuses années durant.
Dans une interview accordée au journal La Loupe, il nous révèle aujourd’hui qu’Omar Bongo qui, évidemment, n’est plus là pour se défendre, n’aurait pas gagné les élections en 1993.
Sans besoin de rappeler que grâce à cette élection “truquée” d’Omar Bongo, celui qui se pose aujourd’hui en héros, a occupé des postes au cabinet presidential, et dans le gouvernement en tant que ministre.
A ce moment-là, cette usurpation ne semblait pas lui poser de problèmes de conscience.
De même qu’en 2009, tant qu’il restait confortablement installé dans le fauteuil de président de la Commission de l’Union Africaine, l’élection d’Ali Bongo ne semblait souffrir d’aucune irrégularité. Au contraire, le nouvel opposant était même allé jusqu’à féliciter celui qu’il décrit aujourd’hui comme étant pire que le diable.
Le pays a, à sa tête, "un monstre qui serait capable de fermer (...) le robinet de l'oxygène s'il le détenait depuis son palais, afin de faire disparaître tous les Gabonais et le Gabon", dit-il aujourd’hui.
Ben voyons!
Une seule question reste cependant sans réponse à chaque fois qu’elle est posée à M.Ping, qu’a-t-il fait pour le Gabon lorqu’il était encore à la tête de la Commission de l’Union Africaine? S’il savait tant de choses, pourquoi n’a-t-il pas agi pour “délivrer” le people gabonais devenu tout à coup sa priorité?
En tant que président de la Commission de l’UA, il avait le pouvoir et la compétence de dénoncer toutes les irrégularités dont il parle aujourd’hui. Venir en parler aujourd’hui lui apporte quelle crédibilité? Car il semble oublier une chose: le complice d’un crime est aussi coupable que le criminel lui-même.
Près de 20 ans durant, il s’est rendu coupable du crime dont il accuse aujourd’hui Omar Bongo. Il a bénéficié des largesses et des avantages liés à cette “usurpation”. N’est-ce pas trop facile qu’il vienne aujourd’hui, en saint sauveur, faire des révélations “choc” qui, en fait, sont intérêt et ne témoignent que d’une chose: le côté changeant de l’homme?
Passé maître dans l’art de la distraction, le “nouvel homme fort de l’opposition” ne cessera de nous étonner de jour en jour…