Annoncé il y a plus d’un mois sur les réseaux sociaux, le congrès international de l’opposition gabonaise à Paris (Ciogap), se tient du 4 au 7 décembre courant. But ? Poser les jalons d’une alternance par la voie démocratique.
Ils y sont tous ou presque. Acteurs politiques de l’opposition, membres de la société civile ou de la diaspora se retrouvent à Paris pour prendre part aux travaux du congrès international de l’opposition gabonaise. Visiblement, ce conclave veut donner du dynamisme à cette initiative qui vise à instaurer l’alternance au Gabon par la voie des urnes.
Pendant quatre jours, les participants à ces assises de la capitale française scruteront les voies et moyens de donner forme au rêve de la «nouvelle nation gabonaise». L’issue souhaitée par cette rencontre, la deuxième du genre après celle dite de Paris qui a débouché sur la rédaction d’un mémorandum avec pour action prioritaire la tenue d’une conférence nationale souveraine, est un consensus quant à la stratégie de l’opposition en vue des prochaines joutes électorales.
La présence et l’implication de Jean Eyeghe Ndong, Jean Ping, Luc Bengone Nsi, Pierre-André Kombila, Jean-Pierre Rougou, Marc Ona Essangui, Joseph John-Nambo et bien d’autres est, d’ores et déjà, assurée. Selon les organisateurs, cette rencontre verra la participation des forces démocratiques et panafricaines, ainsi que des amis de l’Afrique et du Gabon qui entendent contribuer à la marche des peuples d’Afrique vers la nouvelle Afrique et l’État de droit.