Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Mosaap-TGV Aresga et régies financières main dans la main
Publié le mercredi 3 decembre 2014   |  Gabon Review




 Vos outils




Les leaders du Mouvement des syndicats des agents de l’administration publique (Mosaap-TGV), l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) et l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées se sont retrouvés avec leur base, le 2 décembre dernier, à l’école primaire Martine Oulabou. Objet : compte rendu à mi-parcours des travaux de la commission ad hoc relative au dialogue social.

Déconcertés par les incohérences et les irrégularités relevées lors des discussions au sein du comité ad hoc du dialogue social, les leaders syndicaux ont estimé capital de rendre compte à leurs bases respectives. Ils ont ainsi presque tous répondu présent à la première assemblée générale unifiée des trois forces syndicales du secteur public. But ? Confirmer ou infirmer le maintien des différentes grèves initiées dans l’administration publique.

Pour ces syndicats, la non-prise en compte de leurs propositions lors de la confection du bureau directeur de cette commission et l’absence de publicité de la liste des personnes siégeant dans ce bureau résonnent comme un casus belli. «Nous avons décidé d’une suspension pour reprendre aujourd’hui, où les choses risquent encore d’être compliquées. Nous ne pourrons jamais démarrer ces travaux tant que ce bureau n’est pas encore connu», a déclaré Pierre Mintsa du Mosaap.

En refusant de pratiquer la politique de la chaise vide, ces leaders syndicaux disent être déterminés à participer à ces négociations à condition que leurs préalables soient pris en compte. Outre le fait qu’ils s’offusquent de ce que Simon Edzo et Joël Ondo Ella ne figurent pas dans le bureau, ils revendiquent, entre autres, le relèvement du Smig à 800 000 francs, le relèvement du point d’indice à 1 500 francs, le payement intégral des rappels des fonctionnaires et la régularisation administrative des agents publics. «Le gouvernement pense que nous les syndicats, nous sommes manipulés par les politiques. Notre mouvement est apolitique. Nous n’avons rien à voir avec le fonctionnement des politiques», soulignent les frondeurs.

 Commentaires