Une série d'hommages à l'endroit du défunt chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba a débuté hier, lundi 1er décembre et se poursuit aujourd'hui, mardi 2 décembre à Franceville. Dans le programme publié dans le quotidien "L'Union" figurent les noms des certains anciens compagnons du feu président devenus à ce jour opposants.
Une série d'hommages au mausolée de l'ancien chef d'Etat, Omar Bongo Ondimba a débuté hier, lundi 1er décembre à Franceville. Dans un programme publié dans les colonnes du quotidien "L'Union", des représentants d’institutions et de confessions religieuses, du patronat, des opérateurs économiques, les officiers généraux et des personnalités et/ou société civile ont été conviés à ces manifestations.
Pour ce faire, quelques néo-opposants, anciens compagnons et hommes de confiance du feu président, Omar Bongo Ondimba ont été invités à prendre part à la cérémonie d'hommages à l'endroit du défunt président depuis hier, lundi 1er décembre à Franceville dans le Haut-Ogooué.
Parmi les invités, Jean Eyeghe Ndong, Jean Ping, Jacques Adiahenot, Eloi Rahandi Chambrier, Didjob Divungi Di Nding, Casimir Oye Mba, etc… qui n'ont pas été oubliés pour cette circonstance.
Cependant, certains représentants de la société civile à savoir Marc Ona Essangui, Georges Mpaga ont simplement décliné cette invitation, car ne voulant pas " assister à la canonisation ou presque de celui qui a ruiné ce beau et riche pays avec sa famille’’…. ‘’Si je n'ai pas été à la présidence quand tout le pays lui rendait un dernier hommage en 2008, ce n'est pas à l'inauguration de ce gouffre à sous qu'ils me verront", a écrit Marc Ona Essangui sur sa page Facebook.
En effet, cette invitation signée par le conseiller spécial du président de la République, chargé de la Défense nationale et de la sécurité, directeur général du protocole d'Etat le général d'armée Alioune Ibaba n'est autre qu'une manière de démontrer que malgré les clivages politiques, la mémoire du président Omar Bongo Ondimba doit être honorée par tous.
Cependant, la nouvelle position des "anciens amis" du feu président de la République les a-t-elle tellement conditionné qu'ils craignent que leur présence soit mal perçue?
