L’édile de la capitale s’est engagée, le 1er décembre courant, aux côtés de ses pairs du monde entier, à agir ensemble pour mettre fin à cette pandémie d’ici à 2030.
Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida, une vingtaine de maires de différentes villes des cinq continents se sont réunis à «l’Hôtel de Ville des maires» du monde entier à Paris, aux côtés du maire de la métropole française et du directeur exécutif d’Onusida. Pour ces personnalités politiques au nombre desquelles la mairesse de Libreville, il s’est agi de signer la «Déclaration de Paris» et s’engager à agir pour mettre fin à cette pandémie d’ici à 2030 à travers l’initiative mondiale «Villes actrices de la transformation sociale».
La «Déclaration de Paris» fixe les objectifs et entend renforcer la coopération entre les villes pour accélérer la lutte contre le sida à l’échelle mondiale. Concrètement, les villes signataires s’engagent à tout mettre en œuvre pour la concrétisation du nouvel objectif stratégique de l’Onusida: «90 – 90 – 90». Celui-ci prévoit, dans un premier temps d’ici 2020, l’augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, l’augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral et l’augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.
«Nous sommes aujourd’hui à un moment déterminant de la riposte au sida. Grâce aux derniers progrès scientifiques, à l’activisme associatif et à un engagement politique constant, avec une volonté partagée d’atteindre des objectifs communs, nous avons une réelle opportunité de mettre fin à l’épidémie de sida dans le monde d’ici à 2030», estime l’ensemble de maires signataires de cette déclaration. Celle-ci les engage sur sept points à savoir : mettre fin à l’épidémie de sida dans les villes, placer les personnes au cœur de toutes les actions de l’Onusida, traiter les causes de risque, de vulnérabilité et de transmission, utiliser la riposte au sida pour une transformation sociale positive, construire et accélérer une riposte adaptée aux besoins locaux, mobiliser des ressources pour la santé publique, favoriser un développement intégré et se rassembler en tant que leaders dans des actions conjointes.