Politique
La nouvelle SG de l’OIF promet de renforcer l’action économique de l’organisation
Publié le dimanche 30 novembre 2014 | Agence de Presse Africaine
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La Canadienne Michaëlle Jean nommée nouvelle secrétaire générale de la Francophonie
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- 30/11/2014
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La Canadienne Michaelle Jean élue, dimanche à Dakar, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), s’est dit consciente de ‘’la tâche’’ qui l’attend et qu’à ce propos elle compte durant son mandat renforcer l’action économique de l’organisation conformément à la nouvelle vision que les pays membres veulent lui donner.
‘’Je mesure la tâche qui m’attend et veillerai à promouvoir l’usage de la langue française et à renforcer l’action économique que nous lègue le Président Diouf’’, a dit Mme Michaelle, dans une note remise à la presse, peu après sa nomination comme Secrétaire générale de l’OIF.
‘’Je remercie, a-t-elle ajouté, les chefs d’Etat et de gouvernement de la confiance qu’ils me témoignent en me désignant Secrétaire générale de la Francophonie. Je souhaite également rendre hommage à Abdou Diouf, homme d’exception, qui a servi la Francophonie avec passion et raison au cours de ces 12 dernières années’’.
Poursuivant son propos, elle a dit son enthousiasme à travailler avec ‘’toutes ces femmes et hommes qui font et vivent de la Francophonie’’.
‘’J’entends répondre aux besoins et attentes des Etats et gouvernements membres de l’OIF, tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie. Ensemble, traçons le chemin d’une Francophonie moderne et tournée vers l’avenir. La Francophonie du 21ème siècle sera au service et à l’écoute des femmes et jeunes. Prospère, elle conjuguera l’accroissement des échanges et le développement humain et durable pour tous’’, a indiqué Michaelle Jean.
Agée de 57 ans, Michaelle Jean qui est née à Port-au-Prince (Haïti), fut entre autres fonctions Gouverneure du Canada.
Elle avait pour concurrents au poste de SG de l’OIF l’ancien président burundais, Pierre Buyoya, le Mauricien Jean-Claude de l’Estrac, l’écrivain et ambassadeur du Congo-Brazzaville en France, Henri Lopes, et le diplomate équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.
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