Arrivé vendredi 28 novembre en fin d’après-midi à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar (Sénégal), Ali Bongo prendra part au 15e Sommet de la Francophonie qui se tiendra du 29 au 30 novembre courant.
Le 15e Sommet de la Francophonie qui se tient les 29 et 30 novembre 2014 à Dakar, devrait permettre aux différents chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) de définir les prochaines orientations de la Francophonie, statuer sur l’admission de nouveaux pays membres et, au terme des échanges, procéder à l’élection du remplaçant de Abdou Diouf, l’ancien secrétaire général de la Francophonie. Pour ce faire, plusieurs dirigeants des pays francophones africains, à l’instar du président gabonais, sont arrivés le vendredi 28 novembre à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar (Sénégal). Pour Ali Bongo, comme pour ses homologues, parmi lesquels François Hollande (France), arrivé quelques heures plus tard, l’occasion permettra de discuter sur l’avenir de la langue française, dont un récent rapport de l’OIF, intitulé «La langue française dans le monde – 2014», rapporte qu’il existe à ce jour 274 millions de locuteurs.
Si la 5e langue la plus parlée du monde occupera sans conteste une place primordiale dans les discussions entres dirigeants, nul doute que la situation sociopolitique et sécuritaire qui devient de plus en plus préoccupante ces derniers mois dans des pays comme le Burkina Faso, figurera dans les divers échanges publics ou privés. Ali Bongo pourrait être amené, estiment certains, à deviser avec son homologue français sur l’«affaire Péan», objet de l’activisme actuel de certains membres de l’opposition et de la société civile, depuis la sortie du livre du journaliste-écrivain français, Pierre Péan. A Dakar, le président gabonais pourrait donc chercher conseil auprès d’autres homologues, comme il pourrait en donner sur des sujets aussi divers que variés.
D’un autre côté, son arrivée au pays de la Téranga lui a permis de prendre langue avec quelques personnalités, à l’instar du président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse. Toutefois, compte tenu de l’agenda du président de la République dont le retour est prévu sur Libreville au plutôt, en vue de prendre part à la clôture du Marathon du Gabon, annoncée pour le 30 décembre, aucune rencontre avec les résidents gabonais n’est officiellement été prévue comme lors des précédentes visites.
