Personnels et volontaires exigent le départ du président, accusé de manquements graves au manuel de procédures.
Le Mouvement gabonais pour le bien être-familial (MGBEF), organisation à vocation caritative basée à Libreville, vit depuis quelques temps une crise de gouvernance. Accusé de manquer de cap, le président de cette organisation est l’objet de la défiance de ses collaborateurs. Rien ne va donc plus au sein de cette entité qui entend promouvoir le bien-être et par conséquent de meilleures conditions de vie pour les populations.
Depuis avant-hier, le climat semble s’être davantage détérioré, un mouvement d’humeur ayant même été observé au siège d’Akébé Poteau à Libreville. Mais, qu’est-il reproché au juste à Jean Nzikoko Loba ? Aux dires des personnels et volontaires interrogés, tout pourrait se résumer en «mal gouvernance» et «pilotage à vue», rapporte notre confrère Mazleck.info. Concrètement, le président de MGBEF est accusé de ne pas toujours faire grand cas du manuel de procédures de l’organisation. D’où de nombreux manquements. Retards dans le paiement des salaires, licenciements abusifs, dysfonctionnement divers ont même déjà entraîné une vague de démissions en cascade. Dans ce contexte, rapportent des sources concordantes, sa tête est désormais exigée. Une pétition a même déjà été lancé par des employés et volontaires qui entendent obtenir le départ de celui qu’ils ont pourtant contribué à faire roi il y a deux ans de cela.
En attendant de voir la tournure que prendront les choses, l’on espère que cette organisation dont la mission est de proposer, entre autres, des visites prénatales, des conseils en planification familiale et des bilans médicaux à prix réduit, ne sombre pas dans une crise longue et sans issue qui bloquerait définitivement son fonctionnement et enrayerait les efforts fournis jusque-là pour le bénéfice des populations démunies.
